
La tablette Nokia N1 s’est dévoilée au Mobile World Congress. C’est une tablette Android qui semble très familière à y regarder de plus près et qui est disponible aujourd’hui, mais seulement si vous vivez en Chine pour seulement 250 $.
Vue de face, la Nokia N1 semble très similaire à l’iPad mini et la ressemblance est même préoccupante, mais quand on examine les flancs, c’est encore plus prégnant. Ce qu’il faut savoir, c’est que la N1 n’est pas réellement faite par Nokia, il s’agit d’un dispositif de Foxconn. Nokia a autorisé le géant taïwanais à utiliser sa marque, cela change grandement la donne ! Et l’art de la copie est bien connu dans le Sud-est asiatique et Foxconn n’échappe pas, semble-t-il, à la règle.
Si la N1 est de prime abord, assez jolie, elle n’est pas toutefois au niveau de la qualité de construction du mini iPad qu’elle grime. L’affichage de 2 048 x 1 536 pour 7,9 pouces lui ressemble, beaucoup, et elle est tout aussi mince, 6,9 mm, pour 318 g, c’est sensiblement plus léger que le mini.
Ce qui change est bien entendu le port d’alimentation qui est ici un connecteur réversible USB Type-C. Elle est équipée d’un processeur Atom à 2,3 GHz avec 2 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage. S’ajoute le lanceur Z de Nokia qui est encore en version bêta, qui est disponible en version bêta dans le Google Play, si vous voulez l’essayer sur votre appareil.
Le lanceur Z est un concept assez intéressant, auquel s’ajoute « l’elevator pitch », un logiciel qui apprend quelles applications vous utilisez et quand. Disons que si vous utilisez votre tablette entre 12/ 14h pour répondre à des courriels et modifier des documents. Par la suite, quand vous allumerez la tablette à ces mêmes heures, la tablette vous montrera directement les apps, Gmail, Word, Excel ou toute autre application que vous utilisez régulièrement. Si le soir vous utilisez davantage, Twitter et Netflix ce sera ces apps que vous verrez en premier.
Cependant, Nokia a intégré quelques options supplémentaires. Par exemple vous pouvez dessiner sur l’écran un « e » … et la tablette va afficher toutes les applications qui commençant par cette lettre.
Il est à noter, que si son comportement adaptatif fonctionne ainsi que revendiqué par Nokia, ce lanceur n’est qu’en phase bêta, pourrait devenir, à condition qu’il soit vraiment stable, une option convaincante pour une tablette.
Enfin du côté de sa disponibilité, les nouvelles ne sont pas bonnes. Nokia n’est pas prêt d’annoncer sa disponibilité ailleurs qu’en Chine, même si la firme finlandaise laisse entrevoir cette possibilité, sur d’autres marchés cette année, mais sans certitude pour autant.
Avec un tel hardware on se demande pourquoi elle ne tourne pas sous Windows.
Un mauvais choix fait par la firme Finlandaise 😉