
Désormais le fabricant dévoile un peu des caractéristiques techniques de son modèle. Pour rappel, Meego a été inauguré sur le Nokia N9 à la mi-2011, avant de se voir remiser aux oubliettes (d’ailleurs à ce titre, j’espère que Jolla s’est acquitté des droits d’utilisation de Meego…).
Jolla est une start-up elle aussi finlandaise et surtout majoritairement composée d’anciens employés de Nokia. Elle a décidé de partir de Meego pour proposer Sailfish, une réponse au tout Windows Phone pris par Nokia ? L’un de ses atouts sera sans conteste sa compatibilité avec les applications Android, comme le propose déjà BlackBerry 10.
Une fiche technique basique :
Pour ce qui est du premier smartphone de Jolla, il s’agit d’un appareil aux caractéristiques techniques vraiment modestes par rapport à la concurrence. Il se situe plus dans le milieu de gamme de ce qui se fait sous Android. Ainsi, il est équipé d’un écran de 4,5 pouces pour une résolution qHD seulement (960 x 540 pixels). Le chipset double cœur est un Qualcomm Snapdragon, cadencé à 1,4 GHz, dont la référence exacte n’a pas été spécifiée par Jolla. Côté photos et vidéos, il dispose d’un capteur arrière de 8 mégapixels et un frontal de 2 mégapixels. Le smartphone de Jolla intègre aussi tous les détecteurs de mouvements devenus de grands classiques comme le gyroscope, l’accéléromètre, le capteur de proximité, etc. De son côté la batterie, offre une capacité de 2 100 mAh. Les dimensions sont de 131 x 68 x 9,9 mm, pour un poids de 141 g. Le constructeur a ouvert les précommandes en Finlande et compte facturer 399 € son premier smartphone.
Un projet ambitieux, mais !
Jolla semble bénéficier d’un capital sympathie important, mais cela suffira-t-il ? Car, on peut tout de même se poser des questions sur la viabilité du projet Sailfish. Surtout si l’on prend comme exemple, BlackBerry, qui malgré des moyens nettement supérieur à ceux de Jolla est en train de sombrer corps et biens, au moins dans le secteur grand public avec sa série Z10. Pourtant, le Canadien comptait lui aussi, comme le fait Jolla aujourd’hui, sur la compatibilité avec les applications Android, pour faire une percée rapide auprès du grand public.
Mais la question est en fait, pourquoi les utilisateurs iraient vers des plateformes comme BlackBerry 10 ou Sailfish qui ne sont que compatibles Android, alors qu’il leur suffit de prendre un smartphone d’emblée sous le système d’exploitation de Google, pour un prix nettement inférieur.
Une aventure qui pourrait tourner court ! L’impression que donne Sailfish est un copier/coller de Android…
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